Découvrez Nos écharpes en flanelle pour homme

Chez Frédéric Costa, nous accordons une attention particulière à ce détail qui fait toute la différence.

Une nouvelle histoire d’hiver

Tout a commencé durant l’hiver 2016. Après le succès inattendu de mes cravates en flanelle, et alors que je préparais ma nouvelle collection chez mon fournisseur italien, Vitale Barberis Canonico — le plus ancien tisserand de laine haut de gamme au monde — une idée m’est venue : et si je proposais autre chose que des cravates ?

C’est ainsi qu’est née ma première écharpe. Une pièce chaude, élégante, au tombé fluide, pensée comme une extension naturelle de l’univers Frédéric Costa.

Une intuition à concrétiser

J’en parle à Marie, responsable de la coupe en atelier. Elle hésite. Elle n’est pas tout à fait convaincue par le rendu d’une écharpe dans nos tissus habituels. Mais après quelques instants de réflexion, elle accepte finalement de couper les premiers métrages.

Sur mon iPad, je me mets à chercher les dimensions les plus courantes du marché… et je tombe sur une taille "standard". Nous testons. Je la passe autour du cou : elle s'arrête au deuxième bouton de ma chemise. Bien trop courte à mon goût.

Le souci du détail… jusqu’au roulottage à la main

De retour chez moi, je contacte mon atelier pour lancer une petite série : je demande à ce qu’un lot d’écharpes soit coupé et roulotté à la main, exactement comme je le fais déjà pour mes pochettes.

Ce roulottage artisanal permet non seulement une finition plus élégante, mais surtout d’éviter que le tissu ne s’effiloche au fil du temps.

C’est un détail… qui n’en est pas vraiment un.

Je n’ai jamais apprécié ces écharpes qui s’accrochent au moindre frottement ou dont les bords se déforment. Il fallait donc corriger cela, et soigner chaque aspect.

Quand j’en parle à la couturière, elle me dit en riant que je suis fou. Peut-être. Mais j’avais envie d’essayer, d’aller au bout de l’idée, comme toujours.

Quand le détail fait toute la différence

L’idée semblait audacieuse, mais je devais aller jusqu’au bout. Le premier prototype avait du charme, mais il lui manquait cette touche singulière.

J’ai alors ajouté des finitions inspirées de la chemiserie : une couture en croix, une marguerite, et deux travetti — de subtils détails rarement vus sur une écharpe.

J’en ai lancé 50 exemplaires. Ils se sont envolés en une semaine.

Pour parfaire l’ensemble, j’ai travaillé des harmonies de couleurs et des motifs discrets, notamment des carreaux, en accord avec les finitions.

Une pièce pensée pour les amateurs de raffinement.